Bassite et fondateur des Lizards, Steve Piccolo a enregistré en 1982 un joyau caché de beauté minimaliste, mélangeant une esthétique post-//lo-fi avec de l' et de la poésie parlée. Cet album, le premier sous son nom se nomme Domestic Exile et sera prochainement réédité par Mental Experience, sous de .



Même si Steve Piccolo est actif dans la musique depuis le milieu des années 70, c'est avec le premier album des Lounge Lizards que les choses commencent à devenir sérieuses… mais avec une vie un peu schizophrène. En effet, le jour Steve travaille à Wall Street et termine le soir dans des clubs ou autres lieux d'art.

Il écrit les chansons de Domestic Exile rapidement en deux semaine, dans l'idée de faire un projet alternatif, un peu comme une bande son pour une performance artistique. Il enregistre à la Fondation ZBS à New York, joue de la guitare électrique, de la basse, de la contrebasse et des percussions. Il est rejoint par Evan Lurie des Lounge Lizards qui tapote sur son Farfisa et G. Lindahl au synthé. Le trio a même fait quelques concerts, mais l'album peine à trouver preneur. Il paraît toutefois en Italie sur le label Materiali Sonori. Malheureusement le pressage est dégueulasse et du coup, le son aussi. En outre, il y a eu un cafouillage dans l'ordre et le choix des titres.

Tout cela est dorénavant corrigé avec cette réédition, car l'album a été remasterisé avec soin par Gak Sato, avec en prime des annotations de qualité. On pourra donc écouter cet album calme auréolé de la chaude voix de Steve Piccolo, une forme brute faussement artisanale agémentée d'un songwriting envoutant. Des mélodies pop sur un bric à brac . Une très belle découverte.

Steve PiccoloDomestic Exile
Mental Experience – MENT029
Parution le 18 mars

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