Ceux qui ont lu leur Serge Loupien attentivement, ne peuvent pas ne pas connaître Jacques Thollot, et son album culte au titre dadaïste : Quand le son devient aigu, jeter la girafe à la mer. Pour les autres, un petit rappel.



Jacques Thollot commence la batterie à 11 ans et à 13 il passe déjà à la télé pour reprendre A night in Tunisia de Dizzy Gillepsie.

Très vite repéré, il va jouer avec pas mal de beau monde, mais il va vite se tourner vers  le free jazz avec Jef Gilson, Barney Wilen, Don Cherry... Aussi est-on loin de se douter de ses véritables talents de compositeurs. Et quand Gerard Terronès, patron de Futura, lui laisse les mains libres en 1971 pour enregistrer son premier album solo, l’on est surpris par le résultat. Jacques Thollot joue tous les instruments, certes peu nombreux, Batterie, Percussion, Piano, Orgue. Grâce au re recording, il va effectuer un collage sonore éblouissant, entre jazz, musique contemporaine et délires psychédéliques.

La carrière de Thollot, en dent de scie, a provoqué toutefois pas mal d’albums solos, mais aussi des collaborations importantes, notamment avec Tony Hymas. Jacques Thollot est mort en 2014.

Réédité plusieurs fois en cd, il manquait nouvelle version vinyle à Quand le son devient aigu, jeter la girafe à la mer qui coûte un peu moins qu’un bras. Ce sera chose faite avec Souffle Continu Records, qui a remasterisé à partir des bandes originales et fournit en sus un livret de 16 pages.

Jacques Thollot, Quand le son devient aigu, jeter la girafe à la mer
Souffle Continu Records, FFL049
Parution le 7 juin 2019
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