Après l’album Tadaima à la fin de l’année 2018, le label We Want Sounds poursuit son ambitieux programme de réédition d’Akiko Yano avec la sortie de Japanese Girl, son premier album de 1976.
Née en 1955, (Tokyo, Japon), Akiko Yano étudie le piano jazz au lycée et enregistre donc son premier album, Japanese Girl qui fait sensation sur la scène musicale japonaise. Yano se démarque en effet de la scène J-pop de l’époque en proposant quelque chose d’entièrement original et différent. On pourrait d’ailleurs croire, avec notre écoute occidentale, que l’on a affaire là à une Kate Bush Japonaise, à moins que ça ne soit Kate Bush qui fût une Akiko Yano anglophone. Après un mariage raté avec Makoto Yano, le producteur de Japanese Girl, elle épouse et devient la partenaire musicale de Ryuichi Sakamoto, membre de Yellow Magic Orchestra, dans lequel officiait aussi Haruomi Hosono, qui joue aussi sur ce premier album.
Car le line up de Japanese Girl présente toute les huiles essentielles des musiciens japonais des seventies, que l’on commence à peine à connaître en occident. Avec les superbes compositions de Yano, sa voix et son jeu de clavier inimitable, l’album, mélange de pop, rock, folk japonais se fait remarquer lors de sa première sortie au Japon et a fait de Yano quelqu’un de reconnu du jour au lendemain.
Pour cette première édition vinyle hors du Japon, We want sounds propose comme d’habitude une remasterisation et une édition soignées, avec un encart de 4 pages incluant entre autres les paroles. L’occasion de découvrir un des albums japonais majeurs des années 70.
Akiko Yano – Japanese Girl
We Want Sounds
Parution le 1er Mars
Pour moi, il est clair que c’est Kate bush qui est la Yukiko Yano anglaise
J’ai été et demeure une fan de Kate Bush… et la découverte récente d’Akiko Yano est un bonheur inépuisable, elles partagent la même âme!
Depuis plusieurs mois, j’écoute en boucle Japanese Girl, Gohan ga dekitayo, Tadaima, Granola… mes favoris… et les autres se décantent petit à petit, c’est un vrai choc qui me laisse emplie de joie!
Domo arigato gozaimas, Yano-sensei!