Dans les limbes du rock français, on retrouve souvent des perles que l’on a malheureusement oublié de porter. Kinski Elevator en fait partie. Et c’est d’autant plus intrigant que d’autres groupes de la même trempe ont connu, sinon le succès, au moins une reconnaissance. Je pense à Aquaserge ou Orchestre Marcel Duchamp Tout puissant, par exemple.
Mais revenons à Kinski Elevator. Il s’agit d’un trio, Batterie, Guitare Bariton, Claviers (et chant). Leur carrière courte commence par un EP transformé en un unique album, They Were […] in love, ce dernier étant enregistré à Montreuil au Studio Etlanuit. D’emblée le titre vitaminé Mellow Kid nous emmène dans les frontières du rock et du jazz, arythmie spasmodique, et chant fulgurant. Puis, on se calme un peu, mais pas tant que ça avec le titre suivant Dolls, ça plane, mais en mode supersonique. L’instrumental Ninoroto installe une ambiance néo prog-rock aux accents Zappaïen. Where the light propose une mélodie pop éthérée, avec de très jolis chœurs. Les constructions tarabiscotées, sans être élitistes, se poursuivent dans Naked June et Smoke.
Kinski Elevator déploie ces six titres qui prennent leur temps avec une maîtrise remarquable, où les influences – nombreuses – semblent absolument digérées pour former un tout original. Un one shot qu’il est nécessaire de redécouvrir.
Line up :
Guitare Bariton, chant– Serge Rogalski
Batterie, Choeurs – Pierre Luzy
Claviers – Bruno Ruder
Kinski Elevator – They Were […] in love,
Morning Bell – MUMB885767910768
Merci disquesobscurs.fr pour ce souvenir.
Serge
Merci pour ce disque que j’écoute régulièrement !